Test et avis sincère des sacoches bikepacking Apidura Expedition
Les sacoches Apidura Expedition sont-elles les meilleures sacoches bikepacking ? Je les ai utilisées et testées durant ma dernière aventure à vélo en autonomie complète et je te partage mon avis sincère. Tu trouveras également dans cet article ma check-list du matériel que j’ai emporté avec moi.
AVANT-PROPOS : La philosophie de mon voyage à vélo 🚴🏻
Si tu lis ces lignes, je devine que tu as décidé (ou que tu vas prochainement décider ?) de franchir le pas du voyage à vélo et de te lancer dans l’aventure bikepacking. Il y’a quelques semaines encore, j’étais complètement novice dans l’itinérance à vélo, et, pour être honnête, je pensais que ce n’était pas fait pour moi. J’imaginais le bikepacking comme quelque chose de très lent contraint par du matériel assez lourd. Fervent pratiquant de cyclisme, vivant non loin du Mont Ventoux, j’avais peur de ne pas retrouver les sensations que j’aime dans le vélo : La rapidité de déplacement et la légèreté d’équipement.
Disposant déjà d’une belle expérience de randonnée en itinérance et de bivouac, j’ai souhaité transposer ce type d’aventure à pied sur mon vélo de route. C’est dans cette optique, et après de nombreuses recherches, que je me suis équipé d’un peu de matos « bikepacking ». De retour de mon premier voyage à vélo de 3 jours en autonomie complète dans le parc naturel régional des baronnies provençales, je te partage dans cet article mon test et mon avis sincère sur les deux sacoches qui, avec désormais un peu de recul, ont fait de mon aventure à vélo une réussite (même si, tu le liras, j’ai trouvé à redire sur certains points !) : la sacoche de guidon Apidura Handlebar Pack Expedition 14 litres et la sacoche de selle Apidura Saddle Pack Expedition 17 litres.
Même si je te conseille bien évidemment de lire l’article en entier, tu trouveras ci-dessous une table des matières afin de naviguer plus facilement dans celui-ci.
Table des matières (accès rapide aux différentes parties de l’article)
- Avant-propos : La philosophie de mon voyage à vélo
- Comment bien choisir ses sacoches de bikepacking pour voyager à vélo ?
- Conditions de test des sacoches Apidura Expedition : 3 jours d’itinérance dans les Baronnies Provençales
- Comment organiser son matériel bikepacking dans les sacoches Apidura Expedition ? Mon set up bikepacking !
- Check-list du matériel emporté durant mon aventure bikepacking
- Mon retour d’expérience et avis sur la sacoche de guidon Apidura Handlebar Pack Expedition 14 litres
- Mon retour d’expérience et avis sur la sacoche de selle Apidura Saddle Pack Expedition 17 litres
🔍 Comment bien choisir ses sacoches de bikepacking pour voyager à vélo ?
Les sacoches bikepacking sont un élément essentiel au voyage à vélo. Sans des sacoches de qualité, l’aventure peut très vite tourner court. Lanière cassée, manque d’imperméabilité, usure prématurée… Par peur que mon aventure à vélo soit gâchée, je n’ai voulu faire aucun compromis dans le choix des sacoches. Pourquoi alors avoir choisi la marque Apidura ? Dans mes recherches en amont, je me suis basé sur plusieurs critères qui me semblait important pour moi. Au début je voulais te les partager par ordre de priorité mais je me suis vite rendu compte qu’il m’était impossible de départager certains d’entre eux. Tu jugeras donc librement de leur niveau d’importance, selon ton niveau d’exigence, tes objectifs et tes attentes.
Facilité d’installation sur le vélo :
Les sacoches se fixent-elles facilement au vélo ? Le système d’attache est-il solide ? Résiste-t-il aux secousses si je parcours des routes en mauvais état ?
La robustesse des attaches et du système de fixation est essentielle afin qu’elles soient bien maintenues contre le vélo et qu’elles ne bougent pas. La crainte étant que les sacoches ballotent trop, glissent et finissent par déséquilibrer le pilotage du vélo.
Imperméabilité :
Sont-elles imperméables ? L’imperméabilité des sacoches est-il un critère important dans le choix des sacoches ? Cet élément a tendance à augmenter le prix mais peut-on vraiment s’en passer ? C’était l’un des points importants pour moi, bien qu’allant rouler en plein été, je n’étais pas à l’abris de me prendre un orage sur le coin de la tête. Et j’avoue que cela ne m’aurait pas vraiment plu de trouver mes affaires et vêtements complètement trempés le soir au moment d’installer mon bivouac.
Robustesse et résistance à l’usure :
Quels sont les matériaux utilisés pour fabriquer les sacoches ? Sont-elles solides et robustes ? Avoir confiance en son matériel est primordial pour vivre une belle et sereine aventure. La qualité des matières qui composent la sacoche est donc un point majeur à analyser.
Poids et encombrement :
Quel poids fait chaque sacoche ? Si l’on souhaite comme moi, voyager ultra léger, le poids de chaque sacoche est un critère déterminant. En plus du poids j’ai envie de citer également l’encombrement. Une fois vidées, les sacoches sont-elles rigides ou souples ? Leur souplesse diminuera leur encombrement et elles seront ainsi beaucoup plus faciles à ranger dans la tente. Ne comptant pas les laisser accrocher au vélo durant la nuit, je souhaitais pouvoir les plier simplement afin de les garder en sécurité.
Prix :
Le nerf de la guerre ! Cocher tous les critères ci-dessus a forcément un prix, tu t’en doutes bien ! Vouloir des sacoches imperméables, ultra light, robustes et avec un système d’accroche solide a un prix. Quel prix sommes-nous prêts à débourser ? Chacun dispose de sa propre réponse.
Après de nombreuses recherches, je me suis rapidement rendu compte que les sacoches Apidura cochaient toutes les cases ci-dessus et étaient donc loin d’être les moins chères. Mais en les comparant avec des sacoches de moindre qualité et beaucoup plus lourdes, la différence de prix entre les deux n’est pourtant pas du simple au double. L’écart de prix n’est, selon moi, pas proportionnel à l’écart en termes de qualité. Personnellement, je vois en l’acquisition de ces sacoches un investissement dans le temps, sur le long terme. Elles me suivront je l’espère dans de très nombreuses aventures bikepacking et je ne suis pas près de m’en séparer. Alors quitte à payer, autant payer une seule fois, et pour de la qualité.
☀️ Conditions de test des sacoches Apidura Expedition :
3 jours d’itinérance dans les Baronnies Provençales
Pour commencer, ce test sur 3 jours est, par définition, assez (trop ?) court pour juger de la robustesse sur le long terme des sacoches Apidura. Mais j’avoue qu’avant d’en faire leur acquisition, je n’avais trouvé que peu d’avis objectifs et suffisamment étayés à leur sujet. Il me semblait donc intéressant de partager avec toi mon expérience de leur utilisation sur le vélo. En espérant que mon retour pourra t’aider à faire le meilleur choix.
L’aventure bikepacking avec son vélo de route : c’est possible !
Afin de partir le plus léger possible et de conserver la sensation de vitesse que j’apprécie en cyclisme, j’avais décidé de voyager avec mon vélo de route carbone, le Lapierre Xelius SL 6 (environ 9,5 kg). Les sacoches de guidon et de selle Apidura n’ont donc pas subi de gros chocs ni de secousses exagérées puisque j’ai emprunté uniquement des routes goudronnées. Je ne peux donc pas te donner mon avis de leur bonne tenue et de leur fixation sur un VTT par exemple.
Du bikepacking en autonomie complète
Ma volonté la plus forte durant ces 3 jours d’itinérance à vélo était d’être autonome. Je n’avais réservé aucun hébergement au préalable. Je pouvais donc planter la tente n’importe où, à n’importe quel moment, si la lassitude me gagnait ou si la fatigue se faisait trop sentir. Ma sacoche de selle Apidura Saddle Pack Expedition et ma sacoche de guidon Apidura Handlebar Pack Expedition contenaient donc l’ensemble du matériel nécessaire pour rouler 3 jours (et même bien plus !) en autonomie complète. Tente, duvet, matelas gonflable, vêtements, ravitos, etc… tout est rentré dans mes deux sacoches. En option j’avais tout de même décidé de prendre sur mon dos mon sac de trail ultra léger Salomon qui m’a permis d’augmenter ma capacité de portage et de conserver accessible mon ravito, mon smartphone et d’autres petites choses comme la crème solaire (ou mes tongs !).
Du bikepacking en plein été, par forte chaleur
Pour partir léger il faut partir l’été. C’est mon premier enseignement et c’est la raison pour laquelle j’ai voyagé sur mon vélo durant le mois de juillet. Clairement, si j’avais dû emporter avec moi des vêtements chauds et longs, cela aurait été un peu plus compliqué (mais pas impossible) en termes de capacité de rangement avec uniquement ces deux sacoches. Aussi, par chance, je n’ai pas eu de pluie… et n’ai donc pas pu tester l’imperméabilité des sacoches. Néanmoins, de l’ensemble des retours que j’ai pu lire, elles résistent parfaitement aux intempéries.
💼 Comment organiser son matériel bikepacking dans les sacoches Apidura Expedition ? Mon set up bikepacking !
C’est la question que tu te poses sûrement lorsque tu vois tout ce dont tu as besoin pour organiser ton voyage à vélo ! Comment tout faire rentrer dans ces sacoches ? Voici les modestes conseils que je peux te donner suite à ces 3 jours de bikepacking :
Tout d’abord, au vu de la difficulté (impossibilité) d’ouvrir la sacoche de guidon une fois installée sur le vélo, je t’invite à ranger dedans tout ton matos pour dormir et les éléments dont tu as uniquement besoin le soir lorsque tu montes ton bivouac. Dans ma sacoche de guidon Apidura Handlebar Pack Expedition de 14 litres j’avais donc mis : mon duvet, mon oreiller gonflable, mon matelas gonflable et ma couverture de survie réutilisable (je m’en sers pour isoler la tente du sol et éviter la remontée d’humidité la nuit).
Ensuite, concernant la sacoche de selle Apidura Saddle Pack Expedition de 17 litres, une fois comblé le fond de la sacoche avec du matériel souple l’épousant parfaitement qui permet d’optimiser ce petit espace (comme quelques vêtements…), j’avais placé l’élément le plus lourd, à savoir ma tente, le plus proche de la tige de selle. Disposer cet élément proche du centre de gravité du vélo permet de limiter le ballottement de la sacoche de selle. De manière générale, pour remplir celle-ci, il est préférable de disposer en premier les éléments les plus lourds pour terminer par les plus légers. Enfin, dans le but de mettre toutes les chances de mon côté pour avoir la place de ranger l’ensemble de mon matériel, j’avais décidé de faire l’acquisition des sacoches Apidura disposant des plus grands volumes. Je dispose ainsi de 31 litres de rangement sur le vélo.
📝 Check-list du matériel emporté durant mon aventure bikepacking
Matériel présent en permanence dans mes sacoches, qui venait en plus de ma tenue de vélo que je portais la journée.
Dans ma sacoche de guidon Handlebar Pack Apidura Expedition :
MATOS BIVOUAC :
- Matelas gonflable
- Duvet
- Couverture de survie
- Oreiller gonflable
Dans ma sacoche de selle Saddle Pack Apidura Expedition :
VETEMENTS :
- 2 caleçons
- 1 short
- 2 tshirt
- 1 maillot de vélo
- 1 cuissard de vélo
- 1 veste imperméable ultra light
- 1 paire de chaussettes de vélo
- 1 maillot de bain
BIVOUAC :
- Tente (qui ne rentrait pas dans la sacoche de guidon…)
HYGIENE :
- Une brosse à dent
- Un dentifrice
- Une savonnette
- Une serviette microfibre
- Une crème solaire
- Papier toilette
ACCESSOIRES :
- Chargeur téléphone
- Lampe frontale
- CB, carte identité, carte vitale
- Argent liquide
- Kit répération (2 chambres à air, 1 pompe, 1 démonte pneu, 1 multitool)
- Nutrition de l’effort (stock de barres énergétiques et compotes)
- 1 paire de tong
🔍 Mon avis sur la sacoche de guidon Apidura Handlebar Pack Expedition 14 litres
Concernant la sacoche de guidon, Apidura propose 2 volumes différents : 9 litres (117 €) et 14 litres (125 €). La différence de prix pour une capacité de 5 litres d’écart est dérisoire. J’ai donc opté, car j’avais également besoin du plus gros volume de chargement possible, pour la sacoche de 14 litres. Je te conseille, avant de commander, de bien vérifier les différentes dimensions indiquées sur le site Apidura afin de n’avoir aucune mauvaise surprise lorsque tu l’accrocheras sur ton cintre. De mon côté j’avais bien mesuré l’espacement présent entre mes deux potences. J’avais également pris soin de checker la hauteur restante entre mon guidon et mon pneu afin d’éviter tout risque de frottement contre celui-ci en roulant.
Je te passe les détails techniques puisque tout est présent sur le site Apidura et je n’ai pas envie de faire un simple copier-coller d’informations (comme on retrouve dans 90 % des tests présents sur internet).
Mon ressenti à la réception de la sacoche :
Quelle légèreté ! 275 grammes. En plus d’être légère, les matériaux utilisés pour sa fabrication semblent extrêmement robustes, résistant à l’abrasion mais aussi très souple. Il est facile de la rouler ou la plier une fois vide.
Remplissage de la sacoche de guidon Apidura :
La Apidura Handlebar Pack Expedition se présente sous une forme de polochon, elle se remplit par les côtés avant que chacun d’entre eux ne s’enroule et se replie sur lui-même avant d’être clipsés. Il convient donc, dans le but d’équilibrer la sacoche, de bien ranger le matériel au centre pour que chaque côté soit replié de la même manière. Cela permettra d’équilibrer la charge au sein de celle-ci. Sur ce point-là, je n’ai remarqué aucun problème pour la remplir. Les grandes ouvertures sont idéales pour insérer le matos que l’on souhaite emporter. Le matériau de la sacoche n’est pas extensible mais cela est tout à fait normal. J’ai donc dû parfois insister un peu pour garnir complètement l’espace.
Fermeture par enroulement :
Cette fermeture en enroulant les côtés est assez classique pour les sacoches de guidon. Ce système est utilisé par la plupart des marques. Cela fonctionne bien même si on a toujours l’impression de gaspiller de la place lorsque l’on enroule les côtés. Il convient néanmoins d’être vigilant lors du remplissage afin de garder suffisamment de marge sur les bords pour pouvoir enrouler assez et garantir une bonne fermeture.
Aussi, ce type de sacoche « polochon » présente un désavantage : il est impossible de l’ouvrir en cours de route. L’ensemble du matos présent à l’intérieur devient alors inaccessible une fois la sacoche en place sur le vélo. C’est la raison pour laquelle j’avais décidé de stocker le matos de bivouac dedans. Le système d’attache en plastique est également un classique. Lors de mes premiers tests de fermeture, j’ai vraiment émis un doute sur leur capacité à bien rester clipsé une fois la sacoche pleine car le bruit du « clipse » n’est vraiment pas marqué. La sensation est assez étrange et j’avais l’impression que ça n’allait pas tenir fermé. Au final… je n’ai eu aucun souci concernant ce point.
Fixation sur le vélo :
Avant toute chose, pour bien le repréciser, la sacoche doit être remplie et fermée avant d’être fixée sur le vélo. Concernant la fixation sur le cintre, j’avoue que la mise en place n’est pas ultra simple. La sacoche, une fois pleine, est lourde et il est compliqué de la maintenir au niveau du cintre et de boucler la lanière simultanément. Le tout avec seulement deux mains ! Cela demande un peu d’entrainement mais on s’y fait… pour moi, la fixation pourrait être optimisée afin d’être rendue plus aisée. Une fois en place, il est également important de bien (beaucoup) tirer sur les lanières afin de les serrer le maximum pour ne pas que la sacoche ne vienne frotter contre le pneu.
Et c’est une fois de plus assez compliqué de tirer correctement sur les lanières puisque celles-ci sont orientées vers le bas du vélo. La mise en oeuvre n’est toujours pas très facile … La fixation en 3 points (2 sur le cintre et 1 sur le devant du cadre) semble suffisante à première vue mais j’avais toujours une petite marge avec la lanière du cadre, je n’ai jamais pu la serrer en plein contre mon vélo de route. Enfin, avec le poids de la sacoche il est extrêmement facile de desserrer les lanières. Il suffit de les lever un tout petit peu, même avec le petit doigt pour que tout se relâche. Je n’ai, une fois de plus, pas trouvé ça optimal.
Conséquences sur le pilotage du vélo :
Tu dois t’en douter au vu des photos, mais, une fois la sacoche en place, il n’est plus possible de poser ses mains (de tenir son guidon) au niveau des lanières, sur la partie centrale du guidon. Je n’ai pas trouvé cela particulièrement gênant. Point positif, même en danseuse, la sacoche se fait parfaitement oublier ! Ce qui n’est pas forcément le cas de la sacoche de selle…
Malgré ces aspects négatifs, ou plutôt « non optimaux », je n’ai eu aucun problème durant mon aventure bikepacking. Par acquis de conscience je tirais parfois sur les deux lanières du dessus pour les resserrer. Mais rien n’a bougé en cours de route. A noter néanmoins que j’empruntais des routes goudronnées adaptées au cyclisme… je suis donc curieux de savoir comment les fixations peuvent se comporter sur un VTT ou un Gravel.
Les petits plus de la sacoche de guidon Apidura Handlebar Pack Expedition :
On retrouve sur la sacoche des éléments jaunes pour assurer la visibilité et un élastique très pratique placé sur le dessus pour ranger du matos que l’on souhaite rapidement accessible (comme un coupe-vent). Une autre sacoche additionnelle de 4,5 litres (62 €) (à découvrir ici) est compatible avec la Apidura Handlebar et permet d’ajouter du stockage supplémentaire facilement disponible. Celle-ci, une fois installée, rend par contre l’utilisation de l’élastique impossible.
🔍 Mon avis sur la sacoche de selle Apidura Saddle Pack Expedition 17 litres
Le classique du bikepacking : la sacoche de selle ! Apidura propose 3 volumes différents : 9 litres (146 €), 14 litres (156 €) et 17 litres (163 €). J’ai opté pour l’achat de la 17 litres, dans le but une fois de plus de profiter du maximum de rangement. Ma seule crainte avec un si grand volume était sa bonne tenue sur le vélo et le ballottement pouvant être provoqué en position danseuse.
Mon ressenti à la réception de la sacoche :
A la découverte de la sacoche, j’ai ressenti la même sensation que pour la Apidura Saddle Pack : un très impressionnant mélange de légèreté et de robustesse. On ressent une grande qualité de matériaux utilisés. Elle dispose d’une partie plus rigide qui viendra s’appuyer contre la tige de selle tandis que sa partie évasée au niveau de la fermeture est très souple.
Remplissage de la sacoche de selle Apidura :
Contrairement à la Apidura Handlebar Pack Expedition, la sacoche de selle s’ouvre d’un seul côté. Au vu de sa position sur le vélo, cela semble optimal et est surtout le plus pratique. Avec ce type d’ouverture et de gabarit, il faut absolument prendre soin de ranger en premier, dans le fond, à la fois le matos le plus lourd (pour limiter le ballottement) et celui dont on n’aura pas besoin lorsque l’on roule. Tu l’auras compris, si tu as besoin d’un élément placé au fin fond de la sacoche, il te faudra tout retirer avant d’y accéder. Côté remplissage RAS, c’est très pratique mais il faut veiller à être bien organisé.
Fermeture par enroulement :
Le système de fermeture par enroulement est très efficace. Rien à dire non plus sur ce dernier. Il convient quand même de bien s’assurer, comme pour la sacoche de guidon, de ne pas la remplir à ras bord pour réaliser un ou deux tours d’enroulement afin d’assurer un bon serrage et de garantir une fermeture efficace.
Fixation sur le vélo :
Celle-ci présente un double système de fixation : par scratch (contre la tige de selle) et par « clipse » en plastique (sous la selle). C’est très efficace. Pour assurer son bon serrage il est préférable de bien la coller sous la selle. J’ai toujours procédé à sa fixation sur le vélo une fois la sacoche pleine et bien remplie.
Je dois bien avouer que fixer la lourde sacoche sur le vélo n’est pas une mince affaire. Il faut déjà la porter avec un bras et se débrouiller ensuite pour faire passer les scratchs dans les sangles autour de la tige de selle puis les lanières sous la selle. Pour faciliter son installation, mon conseil est de garder le vélo entre ses jambes et de tourner le dos au guidon. J’ai tenté de fixer la sacoche avec le vélo appuyé contre un arbre mais c’est trop compliqué. J’ai tenté aussi de fixer la sacoche avant de la remplir mais ça ne fonctionne pas non plus… puisqu’il faut tenir le vélo en même temps lors du remplissage (le poids de la sacoche l’entrainant sur le côté). Mais, comme pour la sacoche de guidon, avec un peu d’entrainement et à l’usage sa fixation devient facile et intuitive !
Conséquences sur le pilotage du vélo :
On y vient. Le ballottement. Je crois malheureusement qu’on ne peut pas y échapper avec une sacoche de selle d’un tel volume. La position « danseuse » fait ballotter la sacoche de gauche à droite. Je suis néanmoins arrivé à limiter ce phénomène en la serrant vraiment très fort afin qu’elle se colle le plus possible sous la selle. Hormis ce phénomène ressenti uniquement en danseuse, la sacoche se fait complètement oublier. Pas de bruit parasite, de contact avec l’arrière de la jambe ou les fesses.
Les petits plus de la sacoche de selle Apidura Saddle Pack Expedition :
De manière identique à la Handlebar, la sacoche de selle possède un élément jaune réfléchissant pour assurer la visibilité et un élastique très pratique placé sur le dessus, au bout de celle-ci. Je trouve simplement dommage que ce dernier ne soit pas plus grand. Pourquoi ne pas l’installer sur l’ensemble de la sacoche ? A noter qu’elle possède aussi un point d’attache à l’arrière pour une lampe / point lumineux.
Pour conclure, j’espère tout d’abord que ma petite expérience d’utilisation de ces sacoches Apidura retranscrite dans cet article te sera utile. Si oui, n’hésite pas à me le faire savoir dans la section « Commentaires » ci-dessous. Il existe évidemment d’autres marques concurrentes qui auraient également pu largement faire l’affaire pour une aventure bikepacking de 3 jours. Je ne regrette néanmoins pas du tout mon investissement, au vu notamment de leur excellente qualité et de leur poids extrêmement léger. Il est tellement important d’avoir confiance en son matériel sur le vélo… les sacoches Apidura m’ont vite convaincu et j’ai déjà hâte de les réutiliser lors d’un prochain bikepacking.
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J’hésite depuis longtemps à faire l’acquisition de la sacoche de selle Apidura, c’est vrai que le prix est élevé mais je suis rassuré de la qualité. Merci pour le test
Merci pour votre commentaire, vous pouvez l’acheter les yeux fermés !
Encore hésitant pour ma sacoche de selle : Apidura ou Ortlieb ? Qu’en pensez-vous ?
Bonjour Cédric,
N’ayant pas testé la Ortlieb, difficile à dire… En termes de prix/poids elles sont presque au même niveau. Qu’en est il de la qualité ?
Bonjour. Merci pour ce test et tes sensations. J’ai une question sur l’équipement que tu as mis dedans. Quel duvet ? Quelle tente ? …
merci
Bonjour Bruno,
Merci pour ton commentaire !
Concernant le duvet, il s’agit d’un décathlon assez léger et très compressible. Il a une température limite de 5-10 degrés donc uniquement utilisable l’été.
La tente est une Ferrino sling 1 (Légère et compact mais il ne faut pas être trop grand…)
A bientôt !