Fiche topo à télécharger à la fin de l’article…
n’hésite pas à me contacter pour obtenir la trace .gpx de cette rando !

Randonnée à le Poët-Laval.

Les températures sont encore élevées durant cet automne et il serait dommage de ne pas profiter de la chaleur pour partir découvrir de nouveaux lieux en Drôme Provençale. Destination du jour : Le Poët-Laval, commune membre des plus beaux villages de France et située à deux pas de Dieulefit non loin de Montélimar. Je suis alors parti en milieu de matinée dans l’idée de profiter de cette belle journée pour d’une part, réaliser cette belle rando dans un coin que je ne connais pas et d’autre part, pour visiter le vieux village du Poët-Laval. J’ai donc garé ma voiture à côté du cimetière au centre du vieux village. Hors saison touristique la place ne manque pas mais si tu viens durant l’été je t’invite à te garer sur un grand espace dédié en contrebas, non loin des points de départ des randonnées, là où sont installées des tables de pique-nique. Arrivé aux alentours de 10h, J’ai donc pris mon appareil photo dans mon sac et débuté ma balade au départ du cimetière. J’avais pris connaissance de la carte IGN auparavant et j’ai donc choisi de réaliser la boucle empruntant le GRP Tour du Pays de Dieulefit (en rose sur la carte ci-dessous).

Après quelques mètres de route goudronnée, me voilà dans un single rocailleux et technique assez ombragé. Celui-ci continue en sous-bois où le sol se fait plus souple et les pierres moins présentes. 20min plus tard, la vue commence à se dégager et le paysage nous dévoile les collines qui font face au vieux village du Poët-Laval. Le soleil est bien présent et fait ressortir les couleurs de l’automne sur les arbres. Je profite du paysage pour immortaliser l’instant (photo ci-dessous).

La pente devient ensuite moins raide et le sentier roulant dans une partie de forêt où les buis sont omniprésents. Après une brève redescente sur la gauche, je me retrouve sur une piste forestière caillouteuse dans un paysage aride et sec qui contraste avec le vert de la forêt dans laquelle j’étais quelques minutes auparavant. La piste est relativement plate et mène à une carrière. Je fais alors face à un problème d’itinéraire… la carte IGN m’indiquant de tourner à droite, les marques sur les arbres également, sauf qu’un panneau et un grillage interdisent le passage ! Je décide, pour ne pas rebrousser chemin, de me faufiler en dessous de ce dernier pour continuer mon parcours prévu.  

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Le trou du furet.

Me voilà au pied de la montée qui mène au « trou du furet ». L’ascension jusqu’à se point est assez raide par moment, notamment dans les derniers mètres où il faut suivre les marques sur une dalle rocheuse mais rien d’inaccessible et l’accès à ce point se fait sereinement. Un sentier traverse d’ailleurs ce trou et mène en contrebas en direction de la vallée du Jabron. L’endroit est en tout cas remarquable et vaut le détour.

Quelques centaines de mètres plus loin j’aperçois le plateau, le sommet de la montagne du Poët avec en ligne de mire « Serre-Gros » à 971m d’altitude. La boucle tracée sur la carte s’arrête normalement ici et redescend au point de départ mais je décide de continuer sur le sommet où la pelouse est rase et la vue largement dégagée. Deux chamois jouent en contrebas dans les éboulis mais ne se laisseront malheureusement pas photographier.

Un troupeau de (maigres) chevaux est aussi présent. Au loin, le massif du Diois et les 3 becs, une randonnée classique en Drôme provençale que je te présenterai prochainement. Le sommet est en tout cas très agréable à parcourir puisqu’il offre un panorama à 360 degrés, d’autant plus que vent est absent aujourd’hui.

Je me dirige ensuite en direction de Serre-Gros, point culminant de cette montagne, sur une piste et une pelouse très agréables à courir. Je m’arrête tout de même pour prendre quelques photos et discuter avec des randonneurs croisés. Ils font la même boucle que moi mais dans le sens inverse.

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Au bout d’une dernière courte remontée assez raide, me voici à Serre-Gros, matérialisé par un cairn et par une forme de spirale constituée de cailloux. On dirait du land-art. La vue du sommet est magnifique, aucun arbre ni câbles électriques ne ne la gâchent, c’est vraiment agréable. Ce lieu pourtant accessible affirme une fois de plus le caractère sauvage du pays de Dieulefit et plus largement de la Drôme provençale.

j’ajoute une pierre à l’édifice et savoure ce moment avant de revenir sur mes pas et rebrousser chemin. On aperçoit sur la photo du dessus les 3 Becs et la route du col de la Chaudière qui longe ce massif en suivant la direction de Saillans non loin de la forêt de Saou. Ci-dessous la plaine de Montélimar et les fumées des centrales du Tricastin.

Le retour jusqu’au parking se fait ensuite par un joli sentier monotrace très rocailleux. Il faut rester prudent et faire attention à ses chevilles tant les cailloux sont nombreux et le chemin technique. J’aperçois maintenant le donjon trônant au milieu du vieux village, je ne suis plus qu’à quelques minutes de la voiture. Une fois arrivée, je me change et pars immédiatement découvrir ce dernier et parcours ses ruelles.

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