Je grimpe le Ventoux à vélo à 70 ans après avoir été plongé dans le coma suite au COVID

PREAMBULE

C’est en lisant ce mail du 11 mai 2021 que je faisais connaissance pour la première fois avec Jean-Claude LAMISSE, un lecteur du blog, belge, passionné de vélo qui allait souffler ses 70 bougies. Il me demandait quelques conseils pour grimper le Ventoux à vélo et me faisait alors part de son histoire incroyable : celle d’un homme touché par le COVID 19 un an plus tôt, hospitalisé, plongé dans un coma artificiel durant 3 semaines et ayant désormais pour projet de réaliser l’ascension du Géant de Provence à vélo. Jean-Claude revenait de loin, de très loin. J’étais ému en lisant ses mots et m’empressais donc de lui répondre. Lorsque quelques mois plus tard, en octobre 2021, il me proposait de partager son histoire sur le blog, j’acceptais sans hésiter sa proposition. Je suis donc très heureux de partager dans cet article son parcours incroyable et inspirant qui, j’en suis sûr, ne te laissera pas insensible. Les mots, dessins et photos qui suivent sont l’oeuvre de Jean-Claude LAMISSE. Dans le but de conserver la plus grande authenticité possible, aucune modification n’a été apportée à son récit original. Je te souhaite une bonne lecture ! N’hésite pas à laisser un commentaire en fin d’article pour le remercier de nous partager son extraordinaire histoire.

Mon pneu avant se distingue à peine sur le fond de bitume gris foncé… C’est peut-être la vision habituelle du cycliste, mais pour moi, ce jour de début juillet 2021 tient du miracle.

J’aperçois à peine la ligne blanche qui me guide et me suit depuis le départ de Sault. Les traits blancs interrompus me galvanisent et me captivent depuis plus de deux heures. Ils m’empêchent d’avoir des pensées, tout s’embrouille et pourtant j’arrive au prix d’un ultime effort au dernier virage en épingle sur la droite : le plus dur… plus possible de me mettre debout sur les pédales, je pousse encore et encore, les larmes me viennent aux yeux, plus que 50 mètres… j’aperçois et j’entends mes enfants qui crient, qui m’encouragent.

Mais la ligne blanche, où est-elle ? Je la vois ; deux bons coups à droite, deux bons coups à gauche et je passe… Un de mes fils me prend dans ses bras, Tristan, je crois, je ne sais plus, je fonds en larmes. Je l’ai fait, après mes 70 ans et avec mes enfants, comme nous l’avions prévu trois années auparavant.

J’ignorais bien-sûr que la pandémie allait passer par là…

récit ventoux ascension vélo

Une année auparavant en 2020, sur mon lit d’hôpital, sortant d’un coma artificiel de 3 semaines, après un long réveil de plus d’une semaine qui tient du miracle, je ne me doutais pas que j’allais pouvoir réaliser ce défi.

Je ne me souviens de rien, ce sont mes enfants, mon épouse Hélène, les médecins et les infirmières qui m’ont expliqué que je suis arrivé aux urgences avec plus de 40 de fièvre, après plusieurs jours d’une supposée grippe. La respiration était difficile et l’intubation inévitable. Une machine respirait pour moi et plongé dans l’inconscience, je ne pouvais estimer la durée de cet état qui avait duré plus de trois semaines dans un long coma.

Les médecins m’ont expliqué qu’il était très difficile de m’éveiller, ce qui était une façon gentille de vouloir dire « me ramener à la vie ».

Les premiers jours, suite je suppose aux doses de curare que l’on m’a injectées, j’étais complètement « stoned » et je croyais à un accident d’avion. Je croyais être en Extrême-Orient, sans doute parce que les premières infirmières que j’ai vues avaient les yeux bridés. En fait, elles étaient étudiantes en infirmerie dans une école de la ville de Liège et s’étaient portées volontaires pour aider le personnel médical complètement débordé.

Un jeune médecin est alors venu me parler et m’a dit qu’il avait des choses à m’expliquer : j’étais passé par un petit trou et je revenais doucement sur terre où les choses avaient complètement changé.

« Je me souviens leur avoir dit que nous n’avions plus qu’un an pour se préparer au Ventoux. »

Le monde était confiné (ce mot ne me disait rien), les gens devaient rester à la maison, les avions ne volaient plus, le télé travail était devenu obligatoire pour beaucoup et en bref : vous ne reconnaitrez plus rien.

Suite à ces mots, du fait que les visites étaient interdites et que je n’avais plus de nouvelles de ma famille, je commençais à vouloir retrouver mon téléphone portable.

Une gentille infirmière le retrouve et me le donne. En essayant de le prendre, je me rends compte que ma main gauche était paralysée et que je n’arrivais plus à le tenir ni à former un numéro. Bien-sûr le personnel m’y a aidé, on m’a trouvé des oreillettes et formé le numéro du téléphone de chez moi. J’ai donc pu parler par téléphone à mon épouse Hélène avec qui je n’avais plus eu de contact depuis plus d’un mois.

Ce fut un moment exceptionnel, intense en émotion suite aux quelques mots échangés.

La psychologue du service m’a alors proposé d’organiser à l’aide de sa tablette un appel avec mes enfants et mon épouse, elle organisera tout cela dimanche prochain pour être bien certaine d’avoir tout le monde en vidéo par « whatsapp », je crois.

Ce fut d’une rare intensité de les voir tous sur l’écran de la petite tablette et d’échanger quelques regards sans masque.

Je me souviens leur avoir dit que nous n’avions plus qu’un an pour se préparer au Ventoux.

Quelques jours plus tard, j’ai enfilé un de mes cuissards que je m’étais fait fournir et je constate qu’il est au moins trois tailles trop large… Je n’avais plus de muscles et j’avais perdu 22 kilos.

Je ne tenais plus debout et il allait falloir réapprendre à marcher… Et à pédaler…

La revalidation consistait en deux heures d’exercice le matin en kinésithérapie et en ergothérapie, pareil l’après-midi. La prescription était assez lourde, mais je pouvais me réalimenter avec un régime riche en protéines. Le moment le plus apprécié était la fin des séances où je pouvais faire 20 minutes de vélo. C’était en fait une chaise roulante que l’on approchait d’un appareil qui comportait des pédales et je devais mouliner avec une force légère de 5 à 10 watts.

Je demandais assez vite pour augmenter le temps, mais on ne me permettait pas de faire plus d’une demi-heure.

Je fus quand même un peu retardé dans mon entrainement par une infection aux poumons qui m’a renvoyé quelques jours dans le service des soins intensifs.

A mon retour au service de revalidation, une nouvelle de taille m’attendait… J’étais grand-père pour la quatrième fois suite à la naissance du petit Ferdinand, c’était quelques jours avant mon anniversaire. J’avais 69 ans et plus qu’une année avant de réaliser mon défi. Mais il fallait d’abord me remettre sur pied, et sur selle.

La grande nouvelle tant attendue m’arrive enfin le jour férié de l’Ascension, quelle coïncidence ! Je peux sortir de l’hôpital lundi prochain car je suis en chaise roulante et j’ai une habitation de plain-pied qui comportait une chambre au rez-de-chaussée avec un lit à l’ancienne, c’est-à-dire très haut, le médecin acceptait, mais à une condition. La condition étant évidemment de revenir chaque jour une demi-journée pour mes séances de revalidation (kiné et ergo).

Ce traitement durerait jusqu’en novembre 2020, soit 6 mois pour être tout-à-fait prêt. Je sollicitais alors les services de la fille d’un copain qui était kiné et qui acceptait de venir les samedis et dimanches à la maison pour continuer les exercices, d’abords de marche, puis de montée d’escalier et enfin, j’essayais de faire du rouleau. Mais cette expérience était délicate, car pour enfourcher mon vélo, il fallait faire passer ma jambe droite au dessus de ma selle et ce ne fut possible que bien plus tard… je me consolais en faisant du vélo d’appartement que des amis m’avaient prêté.

En janvier, j’étais prêt à reprendre l’entrainement sur route, même si l’équilibre restait encore assez scabreux.

Petit à petit, l’espoir revenait et la cadence augmentait. Les nouvelles de la pandémie devenant meilleures, nous pouvions réserver nos vacances familiales à Crillon-le-Brave, à un jet de pierre de Bédoin. Nous connaissions cet endroit et le trouvions magnifique : un ancien moulin rénové et avec ses 7 chambres, cette maison d’hôte était idéale pour nous et toute notre famille.

Un petit bémol toutefois, le Tour de France passerait au Mont Ventoux au milieu de notre semaine de vacances, Il fallait donc bien choisir son jour pour monter. Nous ne le savions pas, mais ce bémol serait vite oublié car le Belge Wout Van Aert, avec sur le dos le maillot de champion de Belgique, allait gagner ce jour-là en solitaire après avoir monté deux fois le Ventoux sur la même journée.

Le Tour de France allait cependant bouleverser notre programme, fallait-il tenter le défi, avant ou après le passage des coureurs ? Nous décidons de le faire deux jours avant avec seulement un petit entrainement sur place : Les gorges de la Nesque. Nous étions enfin prêts à tenter la grande aventure pour le lendemain…

La peur d’avoir les voitures bloquées dans la montée nous pousse à partir le sac au dos pour emporter nous-mêmes les boissons, le pique-nique et les vestes ou survêtements pour la descente.

Gonflés à bloc, nous voilà partis sans assistance, mais pleins de fougue. Le départ de Sault est très facile puisqu’il y a une belle grande descente avant le début de la montée… Le groupe s’égraine peu à peu, mais c’est normal il est difficile de tenir des chevaux nerveux au départ d’une épreuve. Fort de mon expérience, je laisse aller, je les avais bien prévenus que la route était très longue. Je décide donc de ménager ma monture et je prends mon train habituel sans trop forcer en me souvenant avec plaisir de ce qu’un journaliste avait écrit sur Eddy Merckx qui avait déclaré ceci : « Gagner un contre la montre, c’est facile, tu démarres à bloc, tu accélères tout le temps et tu termines au sprint ».

C’est fou, quand je roule à vélo, je n’arrête pas de penser à toutes sortes de choses et je roule souvent seul, je n’aime pas rouler en groupe et j’en ai même peur. C’est sans doute cette solitude que j’aime et qui me détend le plus souvent. Mon ancien travail d’architecte m’a fait déboucher sur une carrière d’expert judiciaire. Les magistrats me demandent des avis qui aboutissent à la rédaction de rapports parfois compliqués, mais qui doivent techniquement être compris par toutes les parties à la cause. Je rédige parfois ce genre de rapport dans ma tête en roulant à vélo. Ce n’est qu’un exemple, mais voilà le genre de réflexion que je me fais parfois pendant que les kilomètres passent… Et ils passent, car me voilà déjà au Chalet Reynart, après cette longue montée dans la forêt domaniale de Ventouret.

Mes enfants m’y attendent et nous ne résistons pas au plaisir de boire une boisson fraiche et de manger nos sandwichs, je pensais m’arrêter plus tôt, dans les bois pour y pique-niquer, mais les jeunes fougueux attendent d’en découdre avec les 6 derniers kilomètres qui seront tout autre chose, je le sais pour l’avoir fait plusieurs fois. De plus, le soleil est de la partie et le casque va nous servir de protection.

Cet arrêt nous sera bénéfique et après une bonne boisson sucrée, nous sommes en forme et les forces sont revenues… Pourtant, une fois sur la route, les coups de pédales redeviennent lourds, mais heureusement pas trop saccadés. Mes accompagnants, (3 enfants et deux beaux-enfants) paraissent à l’aise, beaucoup plus à l’aise que moi. Ils ont évidemment d’autres rapports avec leurs vélos de location, mieux proportionnés dans les pignons et plateaux pour ce genre de montée, je remarque qu’ils moulinent beaucoup plus que moi qui suis toutefois sur mon plus petit rapport. J’ai pourtant déjà escaladé deux fois le Ventoux avec le même vélo, et je ne compte pas le nombre de fois que je l’ai entrepris avec mon VTT.

Tant pis, je sens que mes forces reviennent, juste au moment où la pente devient plus forte.

Ma vision revient sur mon pneu avant et le bitume, c’est obsédant, je compte mes coups de pédale. Cela ne sert à rien, mais le temps passe et les kilomètres aussi, je devrais dire les décimètres passent et c’est déjà ça de moins à faire… Plus que 4 kms, si les bornes disent vrai et le vent n’est pas trop fort, heureusement… Quoique !… Je commence doucement à zigzaguer et je pense au danger de serrer trop à droite où de grosses pierres, ou cailloux sont tout-à-fait impraticables, ce serait la chute assurée. De l’autre côté de la ligne blanche interrompue, ce sont les motards qui me frôlent, parfois de très près, sans même un petit geste d’encouragement.

La distance diminue et le sommet approche, je le distingue maintenant beaucoup mieux plus que deux kilomètres…

Mes enfants sont devant, sauf Norman qui est derrière, je feins de l’attendre, mais, en réalité, je n’en peux plus. Il me rejoint, me dépasse et j’arrive à prendre sa roue, mais cela ne dure que quelques mètres, puis un mètre d’écart, puis deux et bientôt trois et je dois laisser aller.

Les forces me manquent… Je n’y arrive plus, je dois mettre pied à terre.

J’en profite pour faire une photo du paysage magnifique qui illustrera cette fantastique épopée, et puis ce sera une bonne excuse pour justifier mon retard.

Ce n’est quand même pas une course !

Je repars et comme souvent, je trouve que c’est plus facile, mais l’effet ne dure que quelques mètres… Pourquoi n’ai-je pas fait mettre un plus petit braquet ? Ou pourquoi n’ai-je pas pris un vélo de location qui semble nettement plus facile ?

Je me perds à nouveau dans mes pensées et je pense à un livre que j’ai lu sur la manière de pédaler d’Eddy Merckx qui expliquait qu’il pédalait comme Coppi, avec de gros braquets, trois gros tours de pédales à droite avec force, pendant que la jambe gauche se repose et puis à l’inverse, trois gros coups à gauche et repos pour la jambe droite. J’essaye et ça marche, l’accélération se fait sentir…

La seule difficulté est de tenir le coup, avec un tour de repos en plus après les premiers tours, c’est plus facile, mais à la longue c’est très dur et réservé aux champions ou aux surentrainés.

Avec ces pensées, je passe la stèle de Tom Simpson et je sais que je ne dois donc ne plus être loin du but… Plus qu’un kilomètre, je crois, le dernier…

En effet, tiens ! Je remarque un nouvel escalier en béton sur la droite, et péniblement j’arrive au dernier virage en épingle sur la droite, les piétons sont de plus en plus nombreux, je dois même en éviter quelques uns en zigzaguant… Je n’ai plus la force de me mettre debout sur les pédales, je pousse, j’aperçois mes enfants et j’entends leurs cris, les larmes me viennent aux yeux, plus que 50 mètres, je dois arriver à la ligne blanche, mais où est cette sacrée ligne ?

Je la vois, deux coups à droite, deux coups à gauche et je passe…

Mes enfants m’accueillent, pour eux, c’est la première fois et ils éprouvent tous cette sensation d’exploit réalisé… Quelle expérience !

Nous appartenons maintenant à cette race de touristes qui aiment souffrir et se faire mal pendant leurs vacances. Nous aurions tout aussi bien pu choisir d’aller faire de la bronzette sur une plage, tous en famille avec les enfants…

Mais le virus du Mont Ventoux est aussi passé par là…

Jean-Claude LAMISSE et ses grands enfants pour la première fois à vélo dans le Ventoux : Tristan LAMISSE, Norman LAMISSE Joran LAMISSE, Sébastien PETERSON, 
Roxy CERNICKY

MERCI JEAN-CLAUDE pour ton récit inspirant.
Contact Jean-Claude LAMISSE : jeanclaude.lamisse@gmail.com

N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous !

16 Commentaires

  1. Eric

    Merci Jean-Claude pour ce récit, quelle détermination !

    Réponse
    • chaussinand

      Jean Claude je suis admiratif savoir par où tu es passé il faut beaucoup de courage mais les cyclistes sont courageux c’est bien connu. J ‘ai 70ans le ventoux je connais pour l’avoir monté en vélo, je compte d’ailleurs y retourner mais toi ton parcours c’est bluffant je te renouvelle mon admiration

      Réponse
  2. Sylvain

    Magnifique. Bravo Jean-Claude pour cette ascension

    Réponse
  3. wolowczuk

    Super!un bel exploit et un récit agréable.je l’ai monté en 2019

    Réponse
    • Gillard Louis

      Magnifique et bravo pour votre courage face à ce virus .

      Réponse
    • Alain Giroux

      Bravo et encore bravo…je vois que vous maitrisez aussi bien les mots que le vélo ! Vos sensations, vos réflexions, vos sentiments et votre courage familiale est passé à travers mon cerveau en vous lisant comme si je vous accompagnait dans un effort ultime. Dernier mot BRAVO.

      Alain un cousin Québécois.

      Réponse
  4. Stéphane F

    Histoire incroyable et inspirante ! Grand coup de chapeau à vous Jean-Claude et j’espère vous y croiser à nouveau lors de ma prochaine ascension 🙂

    Réponse
  5. Jean Noël Bouvet

    J’ai vécu à peu prés la même chose (mais sans avoir eu le covid) à 72 ans mais j’avais eu un triple pontage 2 ans auparavant. Ma femme avait loué un vélo électrique pour m’accompagner et après le chalet elle est passée devant et je n’osais plus lever les yeux vers le sommet, je fixais sa roue arrière. Nous nous sommes arrêtés à la table d’orientation juste avant l’épingle. Mon vélo appuyé à la table à failli tombé dans le ravin après une rafale de vent. rebelote en remontant sur le vélo patatras (surement la fatigue), tous le monde par terre sans mal. J’ai quand même fini sur la selle jusqu’au panneau d’arrivée. Très beau souvenir, nous habitons dans le val de Loire, pas facile de s’entrainer pour la montagne dans cette région.
    Bravo à Jean Claude pour son courage, son récit m’a beaucoup touché.

    Jean Noël.

    Réponse
  6. BACQUET

    Bonjour Jean Claude,

    Un grand bravo pour cette ascension redoutable à mon goût, tu as toute mon admiration .
    J’ai échoué en sept 2021 par Malaucène car je n’étais pas très bien préparé , mais ton courage et ta détermination m’ a donné l’envie de réitérer cette ascension en 2022 .
    Bonne continuation.
    Sportivement vôtre.
    Sylvain

    Réponse
    • Champenois

      Le passage de la ligne d’arrivée la haut dans la foule…
      Admiration.

      Réponse
  7. Lise

    Incroyable ! Magnifique récit qui donne la chair de poule … j’ai fait l’ascension du Ventoux par Sault pour la première fois en août 2021 .. Votre récit m’a quasi rappelé chaque kilomètre . Et cette décharge émotionnelle , au sommet .
    Je suis tellement admirative de votre parcours . Belle victoire, pleine d’espoir pour les malades tjs en rééducation . Félicitations Jean Claude !

    Réponse
  8. J-pierre

    Félicitations J Claude pour cet exploit.
    Mais attention à tous, C’est exceptionnel !…
    Tout le monde n’a pas la chance de s’en sortir aussi bien.

    Réponse
  9. Jean-Paul Van Den Steen

    Bonjour Jean-Claude,Je suis « bluffé »par ton histoire; j’en parle autour de moi y compris à mon médecin de famille pour dire que le sport en général et le vélo en particulier sont notre passeport-santé.J’ai 75 ans et je monte le Ventoux par Sault chaque année depuis 10 ans; je mesure donc pleinement ton exploit ainsi que l’émotion que tu as ressenti en arrivant au sommet.
    Encore bravo.

    Réponse
  10. FRANCK

    Bravo Jean-Claude! En lisant ton histoire, j’ai eu des frissons.. connaissant la route qui mène au Ventoux. J’ai 69 ans et pratique le vélo depuis fort longtemps.
    Après ton grand malheur, tu as eu le courage et l’abnégation pour reprendre ton vélo et réussir ton défi. Ton récit est aussi une preuve que le sport et surtout le vélo , aide et permet de surmonter des épreuves difficiles .
    Je te souhaite bon courage et bonne continuation, maintenant que tu as retrouvé la forme!

    Réponse
  11. Streel

    Très très beau récit écrit par mon voisin !

    Réponse
  12. Ludovic Rase

    Bravo monsieur Lamisse… je viens de lire toute votre épopée et cela m’a ému.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez aussi :

profil bedoin

Prépare le Ventoux en rejoignant gratuitement plus de 2000 sportifs inscrits à ma newsletter ! Chaque mardi un conseil dans ta boite mail !

BONUS : Tu recevras en cadeau les profils altimétriques détaillés des 3 ascensions du Ventoux ! 

Merci, rdv dans ta boite mail (surveille bien tes spams) !