Comment j’ai raté mon premier jeûne hydrique de 4 jours ?

Cela fait de longs mois que j’y pense, que je lis des retours d’expérience incroyables concernant la pratique du jeûne hydrique. Certaines personnes témoignent avoir guéri de symptômes voire de maladies grâce au jeûne. Des médecins parlent même de jeûne thérapeutique et les prescrivent à la place de médicaments. En janvier 2024 j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai décidé de plonger dans cette expérience !

AVANT-PROPOS :
Je ne suis ni professionnel de santé ni spécialiste du jeûne hydrique.
Cet article est un simple partage d’expérience et ne se veut en aucun cas être un modèle à reproduire.

Quels sont les différents types de jeûne ?

Il existe une multitude de manière de jeûner. Du jeûne intermittent qui consiste à sauter un repas dans la journée au jeûne de plusieurs jours voire plusieurs semaines, cette pratique ancestrale peut s’adapter à chaque individu. Néanmoins, les différents mécanismes mis en action dans notre organisme durant la phase de jeûne ne seront pas les mêmes selon le type et la durée de ce dernier.

Nos cellules ne réagiront bien évidemment pas de la même manière si l’on décide de sauter un repas ou si l’on stoppe tout apport de calories durant plusieurs jours. Dans le but de bénéficier des bienfaits des mécanismes cités ci-dessous, j’ai décidé de réaliser un jeûne hydrique. Celui-ci consiste à ne plus rien manger durant une durée limitée et de boire uniquement de l’eau et des tisanes. J’avais pour objectif de jeûner 4 jours complet : du lundi 8 janvier 2024 au vendredi 12 janvier 2024 (jour de la reprise alimentaire).

Les bienfaits du jeûne hydrique : Les raisons qui m’ont motivé à jeûner.

Plus je me renseignais et plus j’avais envie de vivre l’expérience du jeûne. Ses bienfaits sont unanimes. Il consiste à mettre au repos son système digestif. Notre organisme sollicite beaucoup d’énergie dans le processus de digestion et est constamment sollicité. Il n’est finalement jamais au repos. Une fois un aliment ingéré, l’absorber, le digérer et éliminer les déchets devient sa priorité numéro 1. Et avec 3 repas par jour, plus un goûter, autant te dire qu’il a constamment du boulot !

Alors comment réagit notre organisme lorsqu’on le prive de nourriture et de calories ? Comment utilise-t-il l’énergie à disposition ? Plusieurs processus se mette en marche durant une période de jeûne :

1- L’autophagie : Quand notre organisme effectue un grand recyclage !

L’autophagie est LE processus qui m’a convaincu à réaliser un jeûne hydrique. Du grec « se manger soi-même », le principe d’autophagie est un véritable recyclage de nos cellules. Ce mécanisme biologique est extrêmement bénéfique et vertueux. Face à la privation de nourriture et de calories, notre organisme enclenche l’autophagie qui va lui permettre de faire le grand ménage, de faire le tri !

Les cellules du corps sont comparables aux voitures dont il faut remplacer de plus en plus de pièces au fur et à mesure qu’elles vieillissent. Avec le temps, il est aussi nécessaire de remplacer des pièces subcellulaires, puis lorsque la cellule devient trop vieille pour justifier une réparation, elle est détruite pour faire place à une nouvelle cellule saine.

L’apoptose, ou mort cellulaire programmée, est un processus qui se déclenche dans la cellule quand elle atteint un certain âge et qui la pousse à se suicider. Toutefois, lorsque seuls certains composants cellulaires nécessitent un remplacement, c’est l’autophagie qui s’enclenche.

L’autophagie est une forme de nettoyage cellulaire complexe : il s’agit d’un processus régulier et ordonné qui consiste à décomposer et à recycler des composants cellulaires lorsque l’énergie nécessaire à leur survie est devenue insuffisante. Lorsque tous les composants cellulaires défectueux ou malades ont été éliminés, le corps peut commencer le processus de renouvellement. De nouvelles cellules et de nouveaux tissus sont générés pour remplacer ceux qui ont été détruits. Le corps se renouvelle ainsi.

Au fil du temps, des composants cellulaires indésirables s’accumulent lorsque les processus liés à l’autophagie ne sont pas activés régulièrement. Cela favorise l’apparition de certaines maladies comme les cancers. Notons qu’un taux élevé de glucose, d’insuline et de protéines peut empêcher l’autophagie. A l’inverse, le jeûne ou l’endurance l’activent.

2- L’autolyse, où l’auto-dissolution

Du grec « auto » (= soi) et « lysis » (= dissolution), l’autolyse est le processus « d’auto-dissolution » cellulaire.

L’autolyse est un processus biologique naturel par lequel les cellules de notre corps se décomposent et se recyclent. Ce processus est essentiel pour maintenir l’équilibre de notre organisme et pour éliminer les cellules endommagées ou inutiles.

L’autolyse se produit dans toutes les cellules de notre corps, mais elle est particulièrement active dans les cellules qui sont endommagées ou qui ne sont plus nécessaires. Par exemple, lorsqu’une cellule est endommagée par une infection ou une maladie, elle peut se décomposer par autolyse pour éviter de causer davantage de dommages à l’organisme.

Lorsque nous jeûnons, le processus d’autolyse est amplifié. En l’absence de nourriture, notre corps commence à utiliser ses réserves de graisse pour produire de l’énergie. En même temps, il commence à décomposer et à recycler les cellules endommagées ou inutiles. C’est ce qu’on appelle l’autophagie, un sous-type d’autolyse.

De nombreuses études scientifiques ont montré que l’autolyse et l’autophagie jouent un rôle crucial dans la santé humaine. Par exemple, une étude publiée dans la revue « Nature » a montré que l’autophagie joue un rôle crucial dans la protection contre les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.

Une autre étude, publiée dans « Cell Metabolism », a montré que l’autophagie joue un rôle crucial dans le maintien de la santé du cœur. En décomposant et en recyclant les cellules endommagées du cœur, l’autophagie aide à prévenir les maladies cardiaques.

3- La cétose et la production de corps cétoniques

Après avoir épuisé son stock de sucre contenu dans le foie pour garantir l’énergie nécessaire au fonctionnement de notre organisme, notre corps entre en « cétose » et va produire des « corps cétoniques » issus des graisses, du tissus adipeux. Notre organisme ne puise alors plus son énergie dans notre stock de sucre (glucides) mais bel et bien dans notre stock de gras !

Cette filière lipidique est d’ailleurs fortement sollicitée dans les sports d’endurance et d’ultra endurance. La production de corps cétoniques joue un rôle d’anti-oxydant, elle va permettre d’activer nos défenses internes contre le stress oxydatif (acidification de notre organisme) et contre l’inflammation. Les corps cétoniques réduisent également notre résistance à l’insuline. Activer la cétose est donc très bénéfique pour notre organisme.

4- Un challenge mental… et spirituel

J’aime me fixer des défis et réaliser un jeûne de 4 jours est un challenge psychologique et spirituel. Cela nécessite de faire face à ses envies, à ne pas écouter son cerveau et à faire preuve d’une grande volonté pour ne pas céder et tenir dans le temps. La motivation d’être en meilleure santé à la suite du jeûne est extrêmement motivante !

Comment j’ai organisé mon jeûne hydrique ?

Un jeûne hydrique (très) mal préparé

J’avais pour objectif de jeûner (ne plus rien manger et boire uniquement de l’eau et des tisanes) 4 jours complets, du lundi 8 janvier 2024 au vendredi 12 janvier 2024 (jour de la reprise d’alimentation). On conseille de préparer cette période de jeûne, en « désalimentant » très progressivement l’organisme afin d’entamer sa détoxication. Je le savais et j’en étais parfaitement conscient mais je n’ai pas du tout organisé de manière optimale mon jeûne hydrique. Pourquoi ? Car pour préparer mon organisme à une coupure de toute alimentation, il convenait de dédier du temps et surtout de l’énergie mentale à cette restriction progressive de nourriture. Et du temps et de l’énergie mentale, je n’en n’avais pas assez.

Nous passons actuellement nos week-end, avec ma compagne, à réaliser d’importants travaux de rénovation qui demandent beaucoup d’énergie physique et psychologique. Travaillant 40 h par semaine, il m’était aussi impossible de poser 10 jours de congés en début d’année pour me dédier à 100 % au jeûne.

J’avais donc fait le choix, en toute conscience, de « brutaliser » mon organisme en ne le préparant pas de la meilleure des manières. Néanmoins, pour limiter la casse, j’avais tout de même mis un point d’honneur à ce que mon ultime repas, celui du dimanche 7 janvier – 20h soit un bouillon de légumes. Au début « officiel » de mon jeûne le lundi matin, l’estomac sonnait donc relativement creux.

Le retour d’expérience de mon jeûne hydrique

Dimanche 7 janvier 2024

Dernier repas pris à 20h : bouillon de légumes

Lundi 8 janvier 2024 : 75,7 kg (poids au réveil)

Premier jour de jeûne. Ma détermination était maximale lundi 8 janvier 2024 lorsque le réveil sonna. Je me suis alors préparé une tisane et me suis plongé dans la lecture du livre d’Anthony Berthou « Du bon sens dans notre assiette » avant d’aller travailler. Jeûner c’est aussi avoir du temps pour soi. J’avais envie de consacrer ce nouveau temps libre à la lecture. Ne plus cuisiner, ne plus manger, ne plus faire de vaisselle, etc. Quel temps nous passons autour du sacro-saint repas ! Aimant particulièrement déjeuner et boire un café le matin… j’étais tout de même triste de sauter ce petit plaisir. Durant ce jeûne, j’avais également décidé de stopper tous mes entrainements (renforcement musculaire, course à pied, vélo) afin de ne pas stresser davantage mon organisme.

Les temps de repas ont donc été remplacés par des temps de lecture au cours de cette première journée de jeûne. Je l’ai vécu avec une migraine, symptôme apparemment classique des « jeûneurs ». Autre symptôme assez désagréable (surtout pour ma compagne) : la mauvaise haleine. Celle-ci est engendrée par la production de corps cétonique. (C’est à cause de ce processus que l’on peut avoir mauvaise haleine au réveil, et surtout pendant/après une séance de sport à jeun !)

Mardi 9 janvier 2024 : 73,5 kg (poids au réveil)

Même rituel que la veille à mon lever, la pesée : 73,5 kg ! Je suis surpris d’avoir perdu 2 kg déjà, en un peu plus de 24h. Je relativise néanmoins ce poids car je suis complètement déshydraté au saut du lit. Il va donc remonter au fil de la journée et au fur et à mesure de ma très minutieuse hydratation quotidienne.

La migraine ne m’a pas quitté de la nuit et mon sommeil a été très perturbé. Je me lève ce mardi 9 janvier assez irrité et fatigué. Je sens que le challenge commence vraiment. Après une bonne demi-heure de lecture, je file au travail. Habituellement j’attends toujours avec impatience la pause du midi pour… aller manger. Ce n’est plus le cas et je n’ai même plus envie de rentrer à la maison. Pour quoi faire ? Lire ? Je perds goût à tout et n’est plus envie de rien. Je sens mon organisme sur la réserve. Je ne me sens pour autant pas à plat. Il fait très froid dehors et j’ai du mal à me réchauffer. J’ai des frissons constants. J’ai lu que les frissonnements étaient des symptômes courant lors d’une période de jeûne.

Avec le temps gagné sur les « non repas », je m’étais dit que j’allais réfléchir à de nouveaux projets entrepreneuriaux et sportifs, à nos travaux de rénovation. Au final je n’y arrive pas. Mon cerveau est lent et prendre des décisions me demandent un effort.

Je prends alors pleinement la mesure de l’aspect spirituel et méditatif du jeûne. Il doit être un temps pour soi. Une période consacrée à ne rien faire. Laisser son organisme au repos complet et accueillir avec bienveillance le fait de n’avoir envie de rien.

Au terme de ce mardi, je ne souffre pas vraiment de ne pas manger. J’ai parfois faim mais cette sensation passe assez vite. Les journées passent en plus assez vite avec le travail… Je crois que le plus dur est de sentir l’odeur de la bonne tarte que ma compagne mangeait le soir. Lorsque l’envie de manger arrive, je repense immédiatement au challenge fixé. Je ne mangerai pas avant vendredi. Ma détermination et ma volonté sont intactes.

Mercredi 10 janvier 2024 : 73 kg (poids au réveil)

Après 3 nuits et 2 journées entières de jeûne, j’ai très mal dormi. Réveillé à 4h du matin par des frissons et des palpitations cardiaques. J’ai refermé légèrement les yeux jusqu’à la sonnerie du réveil à 6h30. Ça ne va pas fort. Je me sens assez mal et peine à sortir du lit, fatigué et le cœur voulant sortir de la boite à gant. Je file immédiatement me peser : 73 kg sur la balance ce matin. Je trouve mon physique changé. Musculairement rien n’a bougé, je n’ai pas l’impression d’avoir perdu du muscle. Par contre j’ai séché, c’est flagrant.

En arrivant dans la cuisine pour faire chauffer de l’eau, je déambule dans le couloir comme une personne ivre. Je m’accroche au mur, j’ai des jambes en coton. Ma compagne me voit et me demande si ça va. A ce moment même je ressens des frissons et des fourmillements qui montent en moi. Cette sensation de fourmis dans la tête, de froid et de jambes en coton je la connais pour l’avoir vécu dans le sport : Je suis en train de faire une énorme hypoglycémie (ou une chute de tension ?). Je reste conscient mais suis proche du malaise, sur le fil du rasoir. Le canapé à côté de moi, je m’allonge immédiatement en prenant soin de surélever mes jambes. Je demande à ma compagne de m’amener le plus rapidement possible un verre de jus d’orange, une orange et une banane. Il est 7h, nous sommes mercredi matin et je m’apprête à casser le jeûne débuté depuis dimanche soir.

Durant une minute, je réfléchis tout de même à la décision que je suis en train de prendre. Ces sensations sont-elles passagères ? Vais-je vraiment tomber dans les pommes si je me relève ? La décision est assez vite prise au vu de la journée de travail chargée qui m’attend aujourd’hui, avec de la route à faire qui plus est. Je ne peux pas me permettre de ne pas être sur pied.

Après ce constat du « devoir professionnel » et avec une petite part de culpabilité, je bois mon verre de jus d’orange en prenant soin de garder le liquide dans la bouche quelques secondes avant de l’avaler. Cela permet de faire monter le sucre rapidement au cerveau. Je mange ensuite mon orange puis ma banane, afin d’apporter du potassium à mon organisme. Mon jeûne est cassé. J’imaginais une fin plus heureuse, du moins plus « ritualisé » mais tant pis. Jeûne et vie active ne sont peut-être pas fait pour s’accorder ? C’est la question que je me pose à chaud.

Le sucre ingéré me remet d’aplomb et je file au boulot, partagé entre la déception d’avoir « craqué » et la fierté d’avoir tout de même tenu 59h sans manger. Une nouvelle question trotte dans ma tête désormais. Et si je continuais jusqu’à ce vendredi ? Et si cette brève interruption était simplement une pause pour mieux repartir ? Je me laisse la matinée pour me décider. Le doute s’installe en moi face à cette nouvelle décision à prendre. Néanmoins, j’aime faire les choses bien, j’aime quand les choses sont carrées. Psychologiquement, après avoir cédé ce matin, je ne me vois pas continuer. Cela n’aurait pas de sens. Après tout, cette expérience est marquée par mon inexpérience. Je me promets alors de recommencer un jour, mieux entouré et mieux structuré.

La reprise alimentaire

Côté reprise alimentaire, malgré cet apport de sucre du matin, je fais le choix de ne manger que des légumes (soupes, crus, vapeur) durant 24h. Puis de réintégrer doucement des protéines et lipides les jours suivants. Cette reprise est, comme la phase amont pré-jeûne, une période à prendre très au sérieux. L’organisme et son système digestif, au repos total, ne doivent pas être brutalisés. Des aliments, riches en vitamines et minéraux et faciles à digérer doivent leur être apportés.

A la suite de cette reprise alimentaire très saine et progressive, mon poids réaugmentent doucement :

  • Jeudi 11 janvier : 73,4 kg
  • Vendredi 12 janvier : 74 kg
  • Samedi 13 janvier : 74,2 kg
  • Dimanche 14 janvier 74 kg

La reprise (douce) du sport s’est faite 3 jours après avoir rompu le jeûne, le samedi 13 janvier : 45 min de home trainer sur un rythme d’endurance. A J+3 je suis heureux de me sentir plein d’énergie. Je me sens reboosté, comme neuf.

Jeûne de 59h : Mes 7 enseignements

1- Manque de préparation de mon organisme

Pour m’être bien documenté et informé, j’en étais parfaitement conscient. Un jeûne se prépare. Notre organisme doit être prêt à subir un manque de calories et pour ce faire, il convient de l’habituer progressivement. Ce que je n’ai pas fait. La réalisation de mon jeûne a été brutale. Trop ? Certainement. En tout cas ma descente alimentaire, diminution de nourriture les jours précédents n’a pas été maitrisée.

2- Manque d’organisation

Le manque d’organisation vient expliquer l’enseignement précédent. J’ai continué à travailler et à mener une vie normale. La seule chose que j’ai soustrait à ma vie classique est le sport. Bien que mon travail ne soit pas physique, j’ai dépensé au quotidien de l’énergie et vécu certaines phases de stress qui ne sont pas compatibles, selon moi, avec une période de jeûne (notamment pour un premier vrai jeûne). Le jeûne se programme, il s’anticipe. J’ai voulu le caser dans un emploi du temps déjà bien chargé. Je l’ai débuté fatigué physiquement et mentalement. Ce dernier point est certainement la cause de mon arrêt brutal.

3- Oubli de l’aspect spirituel, méditatif et mental

A retenter l’expérience, je m’isolerai loin de mon cadre quotidien et de ma maison. Je m’isolerai dans un lieu neutre, sans repère. Pourquoi pas effectuer un stage collectif pour bénéficier de l’émulation de groupe ? Je comprends désormais mieux les personnes qui partent en séjour « spécial » jeûne. Je pense qu’il est important d’être seul ou entouré de personnes partageant la même philosophie durant cette période si particulière. Le jeûne est un temps pour soi et uniquement pour soi. Il doit ouvrir à l’introspection et au ralentissement.

4- Les symptômes du jeûne

Des retours que j’ai lu, passé le 3ème jour, les « jeûneurs » ressentent une nouvelle vitalité et de la clairvoyance, clarté d’esprit. Je pense que je ne suis pas allé assez loin. J’ai subi les premiers symptômes de la restriction calorique, à savoir de la migraine et des frissonnements. Je n’ai, par contre, pas ressenti les effets bénéfiques, à l’instant T.

5- Le jêune favorise la perte de poids

2,7 kg de perdus en 59h sans fonte musculaire (en tout cas en terme de ressenti visuel). Pour ma part, le jeûne m’a séché, vraiment. A J+7, où j’écris ces lignes, j’ai repris 1,7 kg sans vraiment reprendre le sport. La perte de poids est un phénomène naturel puisque le corps va puiser dans les graisses pour garantir l’énergie à notre organisme. Je m’attendais donc à cela bien que, pour ma part, perdre du gras n’était pas un objectif.

6- Excellente forme physique et énergie mentale

Une fois une alimentation saine et complète retrouvée 48h après la fin de mon jeûne, je me suis senti reboosté et en excellente forme, d’un point de vue physique et psychologique. Il me tarde de reprendre véritablement le sport et de me fixer de nouveaux objectifs. J’ai la profonde sensation que ces 59 h de jeûne m’ont fait du Bien. Avec un B majuscule !

7- Nouveau rapport à la nourriture

Ayant toujours été gourmand et aimant cuisiner et prendre soin de mon alimentation, le jeûne n’a pas révolutionné mon rapport à la nourriture. Néanmoins, je constate depuis cet expérience que j’écoute beaucoup plus mon sentiment de satiété et que je savoure davantage les plats que l’on cuisine. Je prends désormais plus de temps à mastiquer et à manger dans le but de bien digérer et d’assimiler parfaitement la nourriture qui compose mon assiette.

Conclusion

Bien que la fin de mon jeûne n’était pas celle que j’espérais, je garde un souvenir positif de cette expérience. J’en tire de nombreux enseignements et en ressors grandi. La prochaine fois, j’apporterai une véritable attention aux différents points évoqués ci-dessus et cadrerai beaucoup plus ma démarche.

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6 Commentaires

  1. Paul

    Je ne sais pas si j’en serai capable, alors bravo d’avoir tenté l’expérience. Paul

    Réponse
    • Benjamin

      Merci Paul !

      Réponse
  2. Gilles

    Bravp. Toute expérience est riche d’enseignements. On en apprend beaucoup sur soi-même. Personnellement, je trouve que jeûner est vraiment éprouvant et je ne pense pas en être capable.

    Réponse
    • Benjamin

      Merci Gilles, tout le monde en est capable 😉

      Réponse
  3. Gérard LAGANA

    Félicitations, c’est déjà beaucoup de volonté d’avoir tenu ce temps.
    Peut-être plus prudent d’être suivi pas un médecin pour la prochaine expérience.

    Réponse
    • Benjamin

      Merci Gérard !
      Oui… ça sera plus prudent pour la prochaine fois.

      Réponse

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